Rencontre avec Hélène, notre ingénieure industrialisation

Choisir son orientation après le lycée est souvent un moment difficile. Il y a ceux qui savent depuis longtemps ce qu’ils veulent étudier après le bac et puis… il y a ceux pour qui le choix est plus difficile !

Nous sommes également passés par cette étape crutiale et aujourd’hui, nous vous présentons Hélène, 29 ans, qui est en charge des problématiques d’industrialisation chez NumWorks. Son parcours et son métier pourront peut-être vous inspirer lors de vos choix d’orientation !

Que voulais-tu faire étant enfant ?

Je crois que je voulais être inventeure puis, vers l’âge de 8 ans, j’ai découvert le métier de designer. Je ne savais même pas comment écrire “designer” mais je savais que c’était un travail fait pour moi !

Ce métier a continué à me plaire jusqu’au lycée.

Quel est ton rôle dans l’équipe NumWorks ?

Je suis ingénieure industrialisation.

Quelles sont tes missions au quotidien ?

NumWorks est une très jeune entreprise et dans l’équipe nous avons tous des responsabilités très étendues et variées !

Je suis en charge de trouver des fournisseurs, d’imaginer la façon dont nous pouvons fabriquer la calculatrice, de visiter nos usines pour choisir des prestataires… Toutes ces missions font partie de ce que l’on attend habituellement d’un ingénieur industrialisation.

Je m’occupe également de la conception du produit. J’ai retravaillé les plans fournis par le designer de la calculatrice pour intégrer nos contraintes techniques et placer tous nos composants éléctroniques. Cela s’apparente plutôt au métier d’un ingénieur conception/mécanique.

Alors finalement, tu n’es pas designer ?

A la fin de mes études, j’ai fait un stage dans le service de design d’une grande entreprise et même si ce stage m’a plu, j’ai réalisé que le métier de designer n’était pas fait pour moi. On attend d’un designer d’être l’esprit créatif qui invente le produit. Pour ma part, je préfère être l’ingénieur qui va résoudre toutes les problématiques techniques.

Quelle filière avais-tu choisi au lycée ?

J’étais dans un lycée général en filière scientifique.

Est-ce que tu étais douée en maths et est-ce que tu appréciais cette matière ?

Oui, j’étais plutôt douée. Et oui, j’aimais les maths ! Je n’étais pas la meilleure de la classe mais c’était la matière où je me débrouillais le mieux.

Après le bac, quel a été ton parcours et comment l’as-tu choisi ?

Je voulais faire une école d’ingénieur car ces études correspondaient bien à mon profil mais je ne savais pas exactement laquelle choisir.

Après le bac, j’ai d’abord choisi de faire une prépa filière Physique et Technologie (PT). Si vous avez envie de faire des sciences de façon plus concrète, c’est la voie idéale ! Il y a plus de sciences de l’ingénieur que dans les autres filières : on apprend à concevoir des machines.

Puis, j’ai passé des concours et j’ai été admise dans une école d’ingénieur généraliste à dominante mécanique qui s’appelle les Arts et Métiers.

Y a-t-il un rapport entre ce que tu as étudié et ce que tu fais maintenant ?

Oui et même beaucoup ! J’ai fait des études très orientées sur la technique et j’applique mes connaissances au quotidien dans mon métier. Mais je dois avouer que ce n’est pas toujours le cas pour les personnes qui sortent de mon école.

Es-tu satisfaite de ton choix ?

Oui, je suis satisfaite de mes études et de mon travail.

Qu’est ce qui t’a le plus aidé dans ton choix d’orientation ?

Ma famille. Quand on entend “classes préparatoires”, on a l’impression que c’est un parcours trop difficile et qu’on ne pourra pas s’en sortir. Mes parents et mon frère sont également ingénieurs donc ils sont passés par là et cela m’a encouragée à suivre cette voie.

As-tu des conseils à donner aux étudiants qui vont choisir leur future école ?

Ne pas trop écouter les conseils justement ! Parfois, les personnes qui vous donnent des conseils ne vous connaissent pas vraiment. Si j’avais écouté les conseils, je n’aurais pas fait la moitié de ce que j’ai accompli. Vous savez mieux que quiconque ce qui vous convient !