Faire ses études à l'étranger

Marine anime un compte Studygram sur lequel elle partage sa vie étudiante à Londres et des conseils sur l’orientation. Après un baccalauréat spécialisé en HGGSP et mathématiques, Marine a décidé de poursuivre ses études à Londres en Bachelor de War Studies. À l’issue de ses études, Marine souhaite travailler dans les relations internationales.

Marine nous présente son parcours et ce qui l’a motivée à partir étudier à l’étranger.

Un grand merci à Marine d’avoir pris le temps de nous partager son expérience !

Que voulais-tu faire quand tu étais petite ?

Quand j’étais petite, j’avais envie de faire tellement de métiers différents ! En primaire, je voulais être vétérinaire, archéologue ou encore détective.

Puis au collège, j’ai complétement changé d’avis. Je voulais devenir soit mathématicienne, soit écrivaine. C’était vraiment deux métiers à l’opposé.

C’est finalement au lycée que j’ai commencé à réellement savoir ce qui m’intéressait et ce que je souhaitais faire plus tard. J’ai réalisé que je voulais m’orienter vers la politique et les relations internationales.

Pourquoi as-tu choisi de faire tes études à l’étranger ?

Tout d’abord, comme je souhaitais travailler dans les relations internationales, je voulais absolument être bilingue en anglais. C’est donc tout naturellement que je me suis tournée vers un pays anglophone pour faire mes études. J’ai choisi l’Angleterre car les pays comme les États-Unis, le Canada ou l’Australie sont très loin et le décalage horaire est trop important.

De plus, quand on veut travailler dans les relations internationales, c’est compliqué en France de trouver une formation adaptée. Il faut s’orienter sur une licence de sciences politiques, une licence de droit ou Science Po. Ce sont des formations très généralistes. Tandis qu’en Angleterre, on peut commencer à se spécialiser dès la licence ou le bachelor.

En France, il aurait fallu attendre le master pour avoir des cours plus spécifiques. Comme je savais déjà ce que je voulais faire, j’ai eu envie de me spécialiser le plus tôt possible.

Que préfères-tu dans ta formation ?

Ce que je préfère le plus, c’est indéniablement le contenu des cours ! En allant en Angleterre, j’avais deux possibilités : soit faire un bachelor de relations internationales, soit faire un bachelor de War Studies. En me renseignant sur le contenu des cours, je me suis rendue compte que les cours en relations internationales étaient très théoriques alors que ceux en War Studies étaient beaucoup plus concrets. J’ai donc choisi de me spécialiser en War Studies. Tous les cours sont passionnants, j’adore !

Quels conseils donnerais-tu à quelqu’un qui souhaite étudier à l’étranger ?

Le plus important, c’est de s’y prendre à l’avance ! Je ne connais pas les démarches pour tous les pays, mais par exemple pour l’Angleterre, les candidatures se clôturent fin janvier. Il faut donc se renseigner tôt pour ne pas rater les échéances.

Il faut également se renseigner sur le prix des études et le coût de la vie du pays. Par exemple, le coût des études en Angleterre est assez élevé. Il faut donc se renseigner auprès de sa famille pour voir si ce projet est possible et comment il peut être financé.

Ce qui est important aussi, c’est de ne pas appréhender la barrière de la langue. Avant d’intégrer une formation à l’étranger, on doit passer des tests de langue pour vérifier notre niveau. Donc si le test de langue est bien validé, c’est qu’on a le niveau pour intégrer la formation. Avant de partir en Angleterre, je pense que ce qui me faisait le plus peur, c’était la barrière de la langue. J’avais peur de ne pas bien comprendre les cours et d’être un peu perdue. Mais finalement, tout se passe très bien ! Je me suis facilement adaptée.

Enfin, si je devais dire quelque chose à quelqu’un qui hésite à partir faire ses études à l’étranger, je lui dirais de foncer. C’est une expérience vraiment incroyable !

As-tu des conseils à donner aux futurs étudiants qui vont faire leurs voeux d’orientation ?

Avoir un compte studygram et regarder ce que font les autres comptes m’a permis d’avoir le témoignage de plein d’étudiants et de découvrir de nombreux parcours. C’est très enrichissant !

Il est aussi très important de faire des journées portes ouvertes ou des salons de l’orientation afin de discuter avec des étudiants et découvrir de nouvelles formations.

Pour finir, as-tu des idées de ce que tu souhaites faire plus tard ?

J’aimerais travailler dans la diplomatie et plus précisément dans une ambassade ou au ministère des Affaires étrangères.

Je suis également très intéressée par les grandes instances de gouvernance comme le Parlement européen, l’ONU ou l’OTAN. Ce serait le grand rêve de pouvoir y travailler un jour !

Pour l’instant, c’est encore assez loin, mais je croise les doigts !